a. Eléments des lignes aériennes
b. Les pylônes
Environ 250 000 pylônes sont utilisés pour le transport en HTB sur près de 100 000 km. Ces pylônes sont le plus souvent constitués de treillis et de cornières métalliques. Ils peuvent également être tubulaires en métal ou en béton
c. Les câbles
Tous doivent réaliser un équilibre entre solidité mécanique (tenue) et résistance électrique (conductivité). Les conducteurs en aluminium à armure acier (ACSR) sont très résistants et supportent les hautes tensions sur de longues portées. Les conducteurs tout aluminium (AAC), insensibles à la corrosion, conviennent parfaitement aux conditions sévères
Caractéristiques des lignes aériennes
Les lignes aériennes peuvent comporter :
-1, 2 voire plus de « circuits ».
- Chaque « circuit » est composé de 3 phases.
- Il peut y avoir de 1 à 4 conducteurs par phase.
La capacité (puissance transportable) d’une ligne aérienne dépend beaucoup de ses caractéristiques :
- A caractéristiques égales, le rapport de la puissance transportée entre une ligne 400 kV et une ligne 225 kV est égal au rapport des tensions, soit 1,75.
- Les lignes à 400 kV comportent plusieurs conducteurs par phase, ce qui est plus rare en 225 kV
Les lignes souterraines
Pour des raisons d’esthétique, on serait tenté de remplacer des lignes aériennes par des câbles souterrains mais cela pose des problèmes :
- Un câble souterrain se comporte comme un condensateur (âme du câble et armature en sont les électrodes). Par exemple pour un câble de 400 kV, la distance critique est de 45 km, au-delà, le courant ne circule plus.
- Une canalisation souterraine est assez vulnérable et beaucoup plus difficile à localiser.
- Une ligne souterraine coûte 12 à 15 fois plus chère qu’une ligne aérienne.
Liaisons en alternatif
Les câbles souterrains peuvent comporter :
- 1, 2 voire plus de « circuits », qui doivent être suffisamment éloignés entre eux.
- Chaque « circuit » est composé de 3 phases.
- Chaque phase peut nécessiter 1, 2 ou plus de câbles.
En pratique, on regroupe les câbles en « trèfle » :
Les liaisons en courant continu
Les liaisons en courant continu comportent :
- 1 ou 2 « dipôles » (paire de conducteurs).
- Des stations de conversion d’environ 5 ha à chaque extrémité.
A puissance égale, l’emprise des câbles est moindre qu’en alternatif et la distance pouvant être parcourue plus grande.
Des exemples :
- France / Angleterre : IFA 2000 (2000 MW, 47 km)
- Italie / Corse / Sardaigne : SACOI (300 MW, 422 km)
- Norvège / Pays-bas : NorNed (700 MW, 580 km, 600 M€),
- En projet : Grande Bretagne / Pays-Bas : BritNed (1000 MW, 260 km, 600 M€)