- Bac STI 2D
- I2D (1ère)
- MEO1.4: La bouteille en verre : étude du cycle de vie à travers divers scénarios
- Mise en situation
- Étape 1: découverte de la méthode (scénario simplifié)
- Étape 2 : le tri sélectif
- Étape 3 : amélioration de la précision des calculs
- Étape 4 : la consigne, une alternative au recyclage
- Étape 5: tentative de construction d’un scénario réaliste à court terme
- Étape 6: imaginons un scénario idéal et …. réaliste
- S1 : révisions
- D2.1 : lecture de plans architectural
- D2.2: schématisation électrique 1
- D2.3: liaisons cinématiques (découverte)
- MEO 2.2: schéma cinématique
- MEO 2.3 Le schéma pneumatique
- S2 : révisions
- D3.1: chaîne de puissance
- D3.2: portail SET
- D3.3: l'énergie thermique
- D3.4: Voiture Radio commandée
- MEO 3.2: Zoe vs Clio
- MEO 3.3 La Nano Centrale
- S3 : révisions
- MOE 4.1 : Dimensionnement de structures
- MEO 4.2: les frottements - N°2
- S4 : révisions
- D5.1: caractérisation de l'analogique
- D5.2 : binaire et numération
- D5.3 : logique combinatoire
- D5.4: les capteurs
- MEO 5.1 : la Conversion Analogique Numérique
- MEO 5.2 : la conversion numérique - analogique
- MEO 5.3: Filtrage
- MEO 5.4 : la stéganographie
- S5 : révisions
- S6: présentation
- D6.1: outils de représentation d’un programme
- D6.2: matériel de traitement de l'information
- D6.3: Flowcode
- MEO 6.1 : découverte de la programmation informatique
- MEO 6.2: Réalisation d'une page Web en HTML
- S6 : révisions
- Partie 1 : révision des structures algorithmiques
- Partie 1 (suite) : révision des structures algorithmiques
- Partie 2 : création d'algorithmes ou d'algorigrammes
- Partie 3 : matériel de traitement de l'information
- Partie 4 : révision de la programmation (structures algorithmiques, variables, …) à partir de programmes Arduino
- Partie 5: HTML
- QCM (test des connaissances)
- MEO1.4: La bouteille en verre : étude du cycle de vie à travers divers scénarios
- 2I2D (terminale)
- TP de terminale STI2D - SIN
- Thème N°1 / Environnement de prototypage Arduino
- Thème N°2 / réseaux et communication informatique
- AP2.1 : Réseaux informatiques
- Présentation du logiciel
- I. Un premier petit réseau
- II. Le suivi des trames / le mode simulation
- III. Petit point "matériels"
- IV. Paramétrage d'un routeur
- V. Le masque de sous réseau
- VI. Réseau avec concentrateurs (hubs) et commutateurs (switchs)
- VII. Deux réseaux interconnectés avec un routeur
- VIII. Configuration automatique des adresses IP (DHCP)
- IX. Gestion des DNS (Domain Name System)
- X. Gestion de VLANs (réseaux virtuels)
- XI. Réseau de notre "pépinière d'entreprises"
- XII. En bonus : paramétrage d'un réseau plus complexe
- AP2.2 : Serveur linux
- AP2.3: trames et communication (Wireshark)
- Thème N°2: bilan & exercices de révision
- AP2.1 : Réseaux informatiques
- Thème N°3: programmation informatique (Python)
- Thème N°4 / Environnement web
- Thème N°5: traitement du signal
- Thème N°6 / Application mobile (IHM)
- Bonus TP Term SIN
- Cours de Terminale STI2D - SIN
- Thème N°1: L’environnement de prototypage Arduino
- Thème N°2 : réseaux et communications informatiques
- I. Introduction
- II. Réseaux informatiques: 1. Principes généraux
- II. Réseaux informatiques: 2. Éléments d'un réseau
- II. Réseaux informatiques: 3. Adresses des éléments d’un réseau
- II. Réseaux informatiques: 4. Le modèle de référence OSI
- II. Réseaux informatiques: 5. Comparaison des modèles OSI et TCP/IP
- II. Réseaux informatiques: 6. Principe de l'adressage et de l'encapsulation
- II. Réseaux informatiques: 7. Topologie des réseaux
- III. Communications informatiques: 1. Les supports de transmission
- III. Communications informatiques: 2. Exemple N°1 : la liaison série (RS232 et Arduino)
- III. Communications informatiques: 3. Exemple N°2 : le bus I2C
- IV. Exercices
- Thème N° 5 : Traitement du signal
- Partie I : le filtrage
- II. Exemple et calculs pour un filtre passe-bas (1er ordre)
- III. Exemple d’un filtre passe-haut
- IV. Exemple d’un filtre passe-bande
- V. Exemple filtre coupe-bande (ou réjecteur de bande)
- VI. Exercices
- VII. Petite vidéo qui résume
- Partie II : amplification (transistor)
- II. Symboles et constitution du transistor bipolaire
- III. Fonctionnement en amplification
- IV. Fonctionnement en commutation
- V. Types de boîtiers
- VI. Puissance
- VII. Les autres types de transistor
- VIII. Exercices
- Le stockage numérique (bonus)
- 2I2D - SIN - révisions
- 2I2D: Enseignement spécifique Energie Environnement
- Spécificité Energie Environnement (TP)
- Série N°1
- Pépinière d'entreprise à Neuville sur Saône
- La cafetière électrique
- Série N°2
- Série N°3
- Les mesures électriques
- Les mini projet en EE 2019
- Série N°1
- Convertisseur binaire/decimal/hexa
- Travail sur mon choix de spécificité pour la terminale
- Projets (terminales)
- Fiches d'aide (arduino et projet)
- Echanges européen
- La poursuite d'étude pour les SIN
- Portes ouvertes
- Sources
Chapitre 7: le stockage de l'énergie
I. Généralité:
Le stockage de l’énergie consiste à préserver une quantité d’énergie pour une utilisation ultérieure. Par extension, l’expression désigne également le stockage de matière contenant l’énergie. Il concerne principalement le stockage de l’électricité et celui de la chaleur.
Le stockage de l’énergie est au cœur des enjeux actuels, qu’il s’agisse d’optimiser les ressources énergétiques ou d’en favoriser l’accès. Il permet d’ajuster la « production » et la « consommation » d’énergie en limitant les pertes. L’énergie, stockée lorsque sa disponibilité est supérieure aux besoins, peut être restituée à un moment où la demande s’avère plus importante. Face à l’intermittence ou la fluctuation de production de certaines énergies, par exemple renouvelables, cette opération permet également de répondre à une demande constante.
Les méthodes de stockage dépendent du type d’énergie. Les sources d’énergies fossiles (charbon, gaz, pétrole), sous forme de réservoirs à l’état naturel, remplissent naturellement la fonction de stocks. Une fois extraites, elles peuvent facilement être isolées, hébergées et transportées d’un point de vue technique. Le stockage s’avère plus complexe pour les énergies intermittentes : leur production est relayée par des vecteurs énergétiques tels que l’électricité, la chaleur ou l’hydrogène, nécessitant des systèmes spécifiques de stockage.
II. Le contexte
Le besoin de stockage est une réponse à des considérations d’ordre économique, environnemental, géopolitique et technologique.
L’accroissement mondial de la demande en énergies fossiles, la hausse des cours qui en résulte et les troubles politiques de plusieurs pays producteurs rendent l’approvisionnement partiellement incertain. Le stockage de l’énergie est donc un atout géostratégique, notamment dans le cas des hydrocarbures.
Dans le domaine économique, en particulier lors des pointes de consommation, le stockage de l’énergie peut permettre de réguler les fluctuations des prix indexés sur les variations de l’offre et de la demande. Pour les entreprises et les particuliers consommateurs, une énergie disponible, sans interruption ou hausse des prix inopinée, est une nécessité au regard des modes de vie actuels. Le stockage est aussi un moyen de limiter les pertes lors d’une surproduction et donc de réduire la consommation globale d’énergie.
Le 8 février 2012, un pic de 102 GW de consommation atteint en France a porté ponctuellement à 2 000 € le prix du MWh sur les marchés. A l’inverse, des épisodes de prix négatifs à -500 €/MWh ont été observés en Allemagne en 2010, causés par des surplus de production éolienne.
D’un point de vue technologique, le développement des équipements portables et des véhicules hybrides et électriques nécessite de nouvelles formes de stockage permettant d’héberger une forte densité d’énergie dans un volume limité et de la restituer aisément.
D’un point de vue environnemental,un gain environnemental lié au déverrouillage du déploiement à grande échelle d’énergies décarbonées, ainsi qu’en cas de remplacement de centrales thermiques.
Une indépendance vis-à-vis des ressources fossiles, avantage économique sur le long terme car une augmentation des prix de ces ressources et de celui du CO2 est prévisible.